La chute de cheveux à l’arrivée de la ménopause: ces plantes qui font du bien.

La perte de cheveux pendant la ménopause est un problème très fréquent. Toutefois, elle n’affecte pas toutes les femmes de la même manière et avec la même intensité. Car d’autres facteurs interagissent, par exemple la prédisposition génétique et l’état précédent de la chevelure.

Causes de la perte des cheveux

Les œstrogènes améliorent le teneur et la qualité de collagène qui maintien l’élasticité de la peau, améliorent l’approvisionnement en sang à la peau, et le prolongement de vie des cheveux et donc de leur volume. La baisse hormonale des œstrogènes pendant la ménopause se traduit donc par un appauvrissement de la masse capillaire.

Par ailleurs, si la production d’hormones sexuelles féminines diminue, celle des hormones sexuelles masculines diminue également mais dans une mesure bien moindre.
Le déséquilibre androgènes/œstrogènes augmente et, avec lui, la possibilité d’une manifestation d’alopécie « androgénique » qui se manifeste par une accélération de la perte de cheveux, des cheveux qui sont moins bien irrigués (donc moins bien nourris) et qui deviennent plus fins ; et une possible calvitie sur les côtés et le sommet de la tête.
Cette perte de cheveux androgénique est d’autant plus marquée si la femme concernée présente une sensibilité tissulaire aux androgènes plus importante. Elle s’accompagne souvent de poils disgracieux sur le menton ou la lèvre supérieure.
Remarque : si les troubles deviennent réellement gênants, ne pas hésiter à s’adresser à son dermatologue qui pourra trouver un traitement adéquat. D’autres facteurs que la ménopause peuvent majorer cette chute de cheveux (carence en fer, trouble de la thyroïde, certains médicaments…). Un diagnostic précis s’impose.

Ces plantes qui aident à mieux vivre la ménopause

Un certain nombre de plantes peuvent vous aider à soulager les symptômes de la ménopause tels que :

Le Cohosh noir

Une étude préliminaire suggère que le cohosh noir peut jouer un rôle similaire à celui de l’œstrogène, même si des études ultérieures contredisent cette version. Cependant, vous pouvez toujours essayer d’en prendre, afin d’avoir une alternative naturelle à la THS pour améliorer les changements d’humeur et les bouffées de chaleur. Des études cliniques menées en Europe prouvèrent que le cohosh noir peut, tout de même, apporter un certain soulagement aux suées nocturnes, à l’insomnie, la nervosité, ou encore l’irritabilité.


Le Ginkgo Biloba

Des études cliniques ont montré que le ginko biloba renforçait l’esprit. Le ginkgo est l’une des plantes les plus recherchées; on sait en effet qu’elle facilite la circulation sanguine, en particulier au niveau cérébral. Ce faisant, elle favorise la concentration et la mémoire – l’un des noms communs utilisés pour désigner le ginkgo en chinois veut d’ailleurs dire « arbre de la mémoire »

Le varech

Le varech une algue brune est dotée de multiples propriétés très spécifiques. il fait partie de l’alimentation dans de nombreuses cultures asiatiques et est utilisé pour les soins de santé depuis plusieurs siècles. En plus d’aider au bon fonctionnement de la thyroïde, le varech sert aussi au maintien de la croissance normale et du lustre des cheveux.

Le Dong quai

Appelé plus communément le Ginseng féminin ou l’angélique chinoise, originaire des régions montagneuses fraîches et humides de la Chine, de la Corée et du Japon. Des observations cliniques ont rapporté une diminution des symptômes de la ménopause grâce à l’utilisation de préparations traditionnelles ou modernes, contenant de l’angélique chinoise. Mais, ces effets n’ayant pu être reproduits avec la plante seule, l’efficacité de l’angélique chinoise demeure controversée

Actée à grappes noires

Cette plante originaire d’Amérique du Nord, également appelée « racine de squaw », est traditionnellement utilisée pour traiter différents symptômes de la ménopause : bouffées de chaleur, sudation excessive, troubles du sommeil, anxiété etc.

Alchémille

Les feuilles de cette plante qui se rencontre fréquemment dans les prés humides possèdent des propriétés similaires à celles de la progestérone En phytothérapie l’alchémille est disponible sous forme de teinture-mère et d’EPS, et s’utilise pour soulager certains symptômes liés à la ménopause : comme les règles irrégulières et douloureuses.

Gattilier

Egalement appelé « arbre au poivre », le gattilier est un arbuste originaire du bassin méditerranéen, dont les fleurs et les fruits consommés par voie interne ont une action proche de celle de la progestérone. Disponible sous forme de teinture-mère ou d’EPS , le gattilier est notamment recommandé pour traiter les désordres du cycle menstruel (règles irrégulières) et les douleurs mammaires pouvant survenir lors de la ménopause.

Houblon

Cette plante grimpante, commune en Europe, est un puissant phyto-oestrogène, dont la prise est traditionnellement préconisée pour soulager les bouffées de chaleur liées à la ménopause. Son usage est également reconnu dans le traitement des troubles du sommeil pouvant survenir durant cette période.

Mélilot

Egalement appelé « trèfle jaune », le mélilot est une plante commune des prés et prairies d’Europe, dont les fleurs possèdent des propriétés diurétique et anti-oedémateuses (facilitent la résorption d’oedème).
La prise de mélilot, sous forme d’EPS ou en teinture-mère, est reconnue pour soulager les jambes lourdes, un symptôme fréquent en période de ménopause.

Olivier

La prise d’Olivier sous forme d’EPS est reconnue pour favoriser l’élimination rénale de l’eau en cas de rétention d’eau légère, un des symptômes communs de la ménopause.

Sauge officinale

Les feuilles et les fleurs de cette plante vivace aromatique sont utilisées pour leur action antisudorale afin de soulager les bouffées de chaleur, dans le cadre du traitement symptomatique de la ménopause. La sauge officinale peut être administrée sous forme d’EPS ou de teinture-mère. En savoir plus sur la sauge officinale.

Vigne rouge

Les feuilles de cette plante à tige grimpante qui est cultivée dans de nombreuses régions d’Europe sont utilisées en phytothérapie pour leur action anti-inflammatoire et anti-oedémateuse. La plante s’utilise sous forme d’EPS ou de teinture-mère et est notamment préconisée pour soulager les troubles de la circulation veineuse, comme les jambes lourdes.

CONSULTEZ VOTRE MÉDECIN POUR DÉTERMINER L’ORIGINE DE VOTRE CHUTE DE CHEVEUX.

Bien souvent, les conseils d’un coiffeur, d’un institut capillaire ou d’un pharmacien suffisent à traiter les petites chutes de cheveux transitoires et peu importantes. Cependant, les dermatologues possèdent l’experience nécessaire à l’évaluation de l’intensité de la chute de cheveux. Ils sont les seuls à pouvoir effectuer un examen clinique complet afin d’évaluer la perte de cheveux du patient en réalisant éventuellement un trichogramme ou un phototrichogramme. Le praticien déterminera ensuite l’origine et la nature d’une chute de cheveu et à mettre en oeuvre le traitement approprié.